Les belles histoires de mon enfance
Pour quelques jours chez mes parents, je retombe en enfance. A chaque fois que je viens j'ai l'impression de redécouvrir des objets que j'avais oubliés. Quel plaisir de retrouver la collection de belles histoires de pomme d'api ! Quand je les relis je m'aperçois que j'en ai gardé des phrases, des expressions (crotte de biquette, on m'a volé mes noisettes !). Mais ce qui me reste le plus, ce sont les images. J'ai tout oublié de certaines histoires, mais je me rappelle très nettement les images.
Lélia, la petite gardeuse d'oies, Les belles histoires numéro 135, décembre 1983, Le dé en or, illustration de Monika Laimgruber
Je crois qu'elles m'ont toutes été lues des dizaines de fois, ces histoires. Aujourd'hui elles font partie de moi, et même si c'est difficile de réaliser précisément l'empreinte qu'elles m'ont laissée, je sais qu'elles ont contribué à ce que je suis aujourd'hui. Je mesure maintenant le temps que mes parents ont dû passer à lire et relire ces lignes. Qu'est ce qu'il me tarde d'en faire autant !